Extensions Firefox < version 57 (archive)

Cette page web présente quelques extensions qui sont plus ou moins compatibles avec :

• Les navigateurs web Waterfox et Pale Moon, qui sont des logiciels libres dérivés (forks) de Firefox dans son ancienne technologie XUL et continuent leurs propres développements respectifs (plus d'info au paragraphe ci-dessous "Logiciels dérivés de l'ancien Firefox et maintenus à jour")
• Les versions obsolètes du navigateur web Mozilla Firefox qui sont antérieures à la version 57 du 14/11/2017 (Mozilla Firefox Quantum) et les logiciels libres dérivés (forks) Iceweasel et Abrowser correspondant aux mêmes versions obsolètes
• Les versions obsolètes du navigateur web pour entreprise Mozilla Firefox ESR qui sont antérieures à la version 60 du 09/05/2018, et ses logiciels libres dérivés (forks) Tor Browser et GNU IceCat

Rupture technologique :
Afin d'être plus rapide, de consommer moins de mémoire, et d'augmenter la sécurité, depuis sa version 57 publiée le 14/11/2017, Mozilla Firefox est basé sur le moteur de rendu Quantum (Mozilla Firefox Quantum) et est exclusivement compatible avec les extensions écrites au format WebExtension¹⁾. Certaines extensions accompagnent ce saut technologique et d'autres non. Cependant, quelques extensions sont provisoirement développées pour être compatibles à la fois avec l'ancienne et avec la nouvelle génération de Firefox.

L'autre page Extensions Firefox présente quelques extensions pour la version actuelle de Firefox et son logiciel libre dérivé (fork) Abrowser, ainsi que pour la version actuelle de Mozilla Firefox ESR et ses logiciels libres dérivés (forks) Tor Browser et GNU IceCat.

Ci-dessous, chaque extension présentée est à la fois classée dans une catégorie et dans l'un des 5 niveaux qui suit, selon l'utilisation plus ou moins poussée qui est faite du navigateur :

Pas le temps de lire ? Voici la configuration minimale recommandée :

• Extensions logicielles libres et éthiques uBlock Origin (wikipedia)²⁾, Privacy Badger (wikipedia), Decentraleyes, HTTPS Everywhere (wikipedia)
• Extension logicielle privatrice Ghostery (wikipedia) correctement configurée (envoi de données désactivé ; mise à jour automatique ; blocage de tous les types de mouchards ; blocage des nouveaux mouchards connus via la mise à jour ; blocage des mouchards appartenant à leurs propres sites web ; annonces commerciales désactivées)
• Moteurs de recherche éthiques européens Qwant, Qwant Junior (wikipedia), Startpage (wikipedia), l'un d'eux étant configuré comme moteur de recherche par défaut
• Navigateur correctement configurée (Historique = paramètres personnalisés ; suppression des cookies et autres éléments stockés à la fermeture ; protection contre le pistage, Do Not Track, etc.)
• Voir aussi la page Configuration de Firefox

Alerte de sécurité (06/04/2016) :
En raison d'une vulnérabilité Mozilla Firefox non corrigée, la vigilance s'impose avec l'installation des extensions (en savoir plus...).
Cette vulnérabilité rarement exploitée est corrigée à partir de Mozilla Firefox 57 et de Firefox ESR 59. Mais elle n'est probablement pas corrigée dans Waterfox et Pale Moon qui restent cependant mis à jour régulièrement.

Avertissement (01/11/2016) :
Bien que célèbre, l'extension Web of Trust (WOT) ne figure pas sur cette page. Elle a en effet été piégée par des journalistes qui ont découvert un vol de données personnelles. En savoir plus dans cet article de 01net.com.

À lire au sujet de la navigation web :

• 10 mythes sur la vie privée sur le web, par François Charlet, juriste suisse (11/09/2017)

Sous Windows, les internautes imprudents sont souvent confrontés à des programmes mouchards publicitaires qu'ils installent dans le système en 1 clic. En plus d'installer des programmes mouchards partenaires, ces programmes ajoutent silencieusement aux navigateurs des extensions spécialement conçues pour détourner la navigation et mieux espionner le consommateur (nouvelles barres d'outils, page d'accueil et moteur de recherche modifiés, etc.).

Certaines extensions présentées ci-dessous peuvent inhiber ces boutons de page web et autres messages anxiogènes incitant l'utilisateur à installer des programmes malveillants pour optimiser ou nettoyer Windows.

Notez que ces extensions sécuritaires sont une condition nécessaire mais pas suffisante à la sécurité sous Windows. Car mis à part la présence d'un anti-virus, l'essentiel de la sécurité repose sur le comportement de l'utilisateur.

D'où la règle suivante :

Il ne faut jamais télécharger de programme depuis un site de téléchargement mais toujours et exclusivement depuis son site officiel.

Les sites de téléchargement sont pour la plupart des sites escrocs dont la cyberdélinquance est hypocritement tolérée par les autorités. Les méthodes de ces sites web sont scandaleusement tolérées sous leur forme numérique dématérialisée, alors que si elles étaient appliquées au marketing direct, elles relèveraient directement du code pénal.

Pour en savoir plus sur ce problème d'escroquerie ordinaire et connaître quelques noms de ce type de sites web très répandus, reportez vous à la page "Sites de téléchargement et leurs pratiques" de l'excellent site assiste.com de Pierre Pinard.

Les extensions ou modules (addons en anglais) sont des petits programmes greffons qui ajoutent des fonctions supplémentaires aux navigateurs web. Sauf activité malveillante décrite ci-dessus, une extension s'installe toujours après confirmation auprès de l'utilisateur. Il faut toujours être vigilant sur le fonctionnement des extensions. Avant de les installer, il faut s'intéresser aux fonctions supplémentaires qu'elles sont censées apporter, lire les critiques des utilisateurs, et comprendre les éventuelles contre-parties prévues par leurs concepteurs. Une fois installées, il faut parfois les configurer. Enfin, il faut se demander périodiquement si elles apportent toujours un avantage par rapport au but initialement recherché. Si ce n'est pas le cas, il vaut mieux les désactiver ou les désinstaller pour gagner en ressources et en rapidité de navigation.

Avant de passer du temps à chercher, installer, configurer et tester des extensions, n'oubliez pas de vérifier tous les paramètres de votre profil Firefox, en particulier :

• support.mozilla.org > Paramètres de démarrage, de page d'accueil et des téléchargements
• support.mozilla.org > Protégez votre vie privée : Comment utiliser les fonctionnalités de sécurité et de vie privée de Firefox

Note concernant Firefox 64 bits pour Windows : Originellement développée pour augmenter la performance des jeux, la version 64 bits pour Windows semble désormais bien répandue. Cependant, comme précisé dans un post du blog Mozilla, le support sous Firefox 64 bits pour Windows n'est pas garanti pour toutes les extensions.

En savoir plus sur les extensions du navigateur Firefox grâce aux tutoriels Mozilla :

• Trouver et installer les modules complémentaires pour ajouter des fonctionnalités à Firefox
• Désactiver ou supprimer des modules complémentaires

Si vous souhaitez améliorer la sécurité et la confidentialité, vous pouvez consulter ces 4 paragraphes classés par ordre de complexité croissante :

1. Moteurs de recherche éthiques
   Astuces du support.mozilla.org :
   - Modifier les paramètres de votre recherche par défaut dans Firefox
   - Ajouter ou supprimer un moteur de recherche dans Firefox
2. Extensions sécuritaires autonomes
   (Astuce support.mozilla.org : Trouver et installer les modules complémentaires pour ajouter des fonctionnalités à Firefox)
3. Extensions de gestion des cookies
4. Extensions sécuritaires non autonomes

Une fois configurées, ces extensions de sécurité et de confidentialité fonctionnent toutes seules : l'humain n'a pas besoin de prendre des décisions.

Bien qu'autonomes, les extensions doivent évidemment être configurées quand cela est prévu par les développeurs.
À lire : l'article "Mouchards publicitaires : ce que Ghostery, AdBlock Plus et consorts laissent passer". Gilbert Kallenborn, 03/05/2017, 01net.com

Ces extensions nécessitent des réglages au cas par cas, selon les pages web, les objectifs et les situations.

Note : Certains gestionnaires de cookies sont incompatibles entre-eux (conflits). Sauf cas particuliers, les extensions listées ci-dessus fonctionnent simultanément.

Les extensions qui suivent servent principalement aux analystes et développeurs puisqu'elles permettent d'éditer les métadonnées relatives aux protocoles HTTP, HTML, CSS, et JS (données supplémentaires inutiles aux humains mais indispensables aux machines).

Cours et outils sur les entêtes HTTP : voir en bas de page Liens pour utilisateurs expérimentés

Depuis les débuts de Mozilla Firefox, un certain nombre d'extensions d'accessibilité ont été crées par des développeurs bénévoles. Malheureusement, l'évolution technologique permanente de Mozilla Firefox rend incompatible les anciennes extensions, et les développeurs bénévoles n'ont pas forcément une disponibilité constante à accorder à des anciens projets qui fonctionnaient parfaitement à l'époque. Ceci explique le faible nombre d'extensions d'accessibilité actuellement compatibles avec Mozilla Firefox.

Voici des extensions d’accessibilité compatibles avec l'actuelle version de Mozilla Firefox :

Les utilisateurs porteurs de handicaps ont également la possibilité d'installer un logiciel indépendant de Mozilla Firefox⁷⁾.

Les extensions suivantes concernent l'apparence de la fenêtre conteneur mais pas son contenu (page web).

Astuces du support.mozilla.org :

• Modifier les paramètres de votre recherche par défaut dans Firefox
• Ajouter ou supprimer un moteur de recherche dans Firefox

Astuces du support.mozilla.org :

• Modifier les paramètres de votre recherche par défaut dans Firefox
• Ajouter ou supprimer un moteur de recherche dans Firefox

Les moteurs de recherche et méta-moteurs de recherche qui suivent sont éthiques : ils ne collectent aucune donnée utilisateur et ne conservent pas les traces de votre passage. Le chiffre d'affaire de ces sociétés provient de la même méthode qui était utilisée dans les premiers moteurs de recherches du web : des sociétés clientes paient pour être placées en bonne place dans les réponses aux requêtes, et selon le nombre de visites engendrées de leurs propres sites web.

Dans le tableau ci-dessous, les moteurs de recherches sont classés par ordre alphabétique. Le site web disconnect.me s'adresse à des utilisateurs expérimentés. Chaque moteur de recherche est dépendant des lois du pays d'installation de son siège social. Indépendamment du siège social, l'accès aux serveurs de ces moteurs de recherche dépend des lois d'exception en matière de surveillance généralisée exercée par les grands états de la planète (surveillance des câbles sous-marins, des routeurs points d'échange Internet, etc.). Ces états ne sont pas censés être officiellement en possession de la clé privée de déchiffrement des communications chiffrées SSL entre les ordinateurs et les serveurs et sites web HTTPS (clés numériques généralement d'origine états-unienne). Cependant les failles de sécurités non documentées (non révélées) ainsi que la banalisation des pratiques d'inspection des paquets en profondeur (DPI) laissent penser que plus il y a de passages de frontières, plus les communications sont examinées, et qu'un internaute est moins espionné s'il utilise un moteur de recherche éthique hébergé dans son propre pays (sauf congestion du réseau, les routeurs dirigent les paquets de communication Internet vers des chemins courts).

Les moteurs de recherche éthiques sur Wikipedia :
Liste des moteurs de recherche > Moteurs de recherche assurant la confidentialité des recherches.

Ces extensions permettent de créer ses propres personnalisations sous forme de sous-extensions ultra-simplifiées (la création nécessite des notions de développement web). Des milliers d'utilisateurs partagent leurs recettes depuis des portails en ligne spécialisés.

Stylus est une extension éthique dérivée de Stylish, qui permet de personnaliser les règles d'affichage des pages web de certains sites web, à l'aide de règles prédéfinies par d'autres utilisateurs de ces sites. Ces règles sont écrites dans des fichiers textes selon la syntaxe CSS.

L'extension éthique Stylus remplace l'extension Stylish qui été supprimée du dépôt Mozilla en juillet 2018 pour violation de la vie privée suite à son rachat par une société en 2017¹³⁾.

Dans le but de personnaliser l'affichage des titres, paragraphes, tableaux, polices de caractères, etc., les pages web configurent leurs propres ensembles de règles appelées "feuilles de style en cascade" (CSS). Ces règles d'affichage sont généralement écrites dans un ou plusieurs fichiers supplémentaires dont les références invisibles sont indiquées au début des pages web (en-tête HTML).

Stylus est utile lorsque l'on apprécie le contenu d'un site web mais que l'habillage de ses pages web nous est désagréable. L'annuaire officiel userstyles.org/styles/browse permet de trouver des personnalisations pour beaucoup de sites web connus, et les internautes expérimentés peuvent à leur tour modifier ces personnalisations.

Ces pratiques de modification visant à améliorer l'existant est la définition même du hacking qui est à la base de la micro-informatique, d'Internet et du World Wide Web.

Sur le site officiel userstyles.org les scripts de personnalisation Stylus sont regroupés en trois catégories – les styles de sites, les styles d'applications (Mozilla Firefox, Mozilla Thunderbird, Google Chrome, etc.) et les styles globaux –, selon la directive @-moz-document qui est contenue au début du fichier Stylus¹⁴⁾.

Lorsque le navigateur web interprète les règles de style d'un fichier Stylus, cette interprétation vient en surcharge des styles de la page web déjà appliqués. Par exemple, le navigateur web calcule une première fois l'affichage des titres de niveau 1 d'une page web en interprétant la règle de style qu'elle comporte en interne ou dans un fichier séparé. Puis le navigateur web recalcule l'affichage des titres de niveau 1 avec les règles fournies par Stylus : on dit alors que les règles fournies par Stylus surclassent les règles de style de la page web. Elles ont en quelque sorte le dernier mot.

Si des règles de style fournies par Stylus ne concernent qu'un site web ou bien qu'un nom de domaine particulier (par exemple http://un_site.org ou un_site.org), alors le navigateur web ne chargera pas ces règles en mémoire et ne recalculera pas l'affichage de la page lorsqu'il visitera d'autres sites web. À contrario, si plusieurs styles fournis par Stylus ne sont pas restreints à un site web ou à un domaine particulier, alors le navigateur web les chargera en mémoire et recalculera l'affichage autant de fois qu'il y a de page web affichées (dans des onglets ou des fenêtres). Afin de diminuer l'empreinte mémoire, il est recommandé aux utilisateurs non expérimentés en développement web, de n'utiliser que des styles de site. L'annuaire officiel des styles de site est disponible à cette adresse :
userstyles.org/categories/site

Contrairement à l'extension Greasemonkey, l'extension Stylus provoque le chargement de données passives sous forme de feuilles de style (CSS) qui sont des règles que le navigateur web interprète à sa façon. Ces règles ne sont pas des programmes, elles n'exercent pas leurs propres actions sur le navigateur web. Elle ne peuvent être malveillantes.

Greasemonkey permet de personnaliser le comportement (événements, affichage) du navigateur web des pages web de certains sites web à l'aide de programmes prédéfinis par d'autres utilisateurs de ces sites. Ces programmes contenus dans des fichiers textes appelés scripts sont écrits dans le langage de programmation JavaScript.

Dans le but de personnaliser le comportement du navigateur web (événements, affichage), les pages web ajoutent souvent un ou des sous-programmes JavaScript. Ces programmes sont généralement écrits dans un ou plusieurs fichiers supplémentaires (scripts) dont les références invisibles sont indiquées au début des pages web (en-tête).

Chaque script de personnalisation Greasemonkey concerne un, plusieurs ou bien tous les sites web selon les directives // @include, // @exclude et // @match du bloc de méta-données (en) situé dans l'en-tête du fichier entre les lignes // ==UserScript== et // ==/UserScript==. Si un script Greasemonkey ne concerne qu'un Site web particulier (par exemple http://un_site.org), alors le navigateur web ne chargera pas ce script en mémoire lorsqu'il visitera d'autres site web. À contrario, si plusieurs scripts Greasemonkey non restreints à un site web particulier sont configurés et activés, alors le navigateur web chargera tous ces scripts en mémoire autant de fois qu'il y a de page web affichées (dans des onglets ou des fenêtres). Afin de diminuer l'empreinte mémoire, il est recommandé de modifier un script dont les directives @include, @exclude ou @match serait manquantes ou inappropriées.

Greasemonkey est utile lorsque l'on apprécie le contenu d'un site web mais que le comportement du navigateur web (événement, affichage) sur une ou plusieurs de ses pages web nous est désagréable. Les annuaires officiels suivants permettent de trouver des scripts pour beaucoup de sites web connus, et les internautes qui ont un profil programmeur peuvent à leur tour personnaliser ces scripts :

• greasyfork.org (partiellement francisé) :
  • Aide > Métadonnées
  • Aide > Code Rules (en)
• userscripts-mirror.org
• wiki.greasespot.net
• openuserjs.org

Ces pratiques de modification visant à améliorer l'existant est la définition même du hacking qui est à la base de la micro-informatique, d'Internet et du World Wide Web. L'éditeur Tim O'Reilly – co-initiateur en 1998 du mouvement hacker open source en opposition au mouvement hacker logiciels libres qui existe depuis 1983 – publie le texte intégral du livre Greasemonkey Hacks, Tips and tools for remixing the web with Firefox. Ce texte est au format wiki sous copyright O'Reilly Media (en opposition à la gauche d'auteur promue par les hacker logiciels libres).

Attention ! L'extension Greasemonkey provoque le chargement de scripts, c'est à dire de programmes. Ce ne sont pas des données passives comme les règles de style (CSS) de l'extension Stylus que le navigateur web interprète à sa façon, mais des codes informatiques qui exercent leurs propres actions sur ce navigateur web. Ils peuvent être malveillants !

Pour des raisons de sécurité, il est fortement recommandé de lire et de vérifier les scripts Greasemonkey avant de les télécharger. C'est pourquoi l'extension Greasemonkey ne devrait être utilisée que par les utilisateurs expérimentés ayant le niveau programmeur.

Le navigateur web Waterfox est un logiciel libre dérivé (forks) de Mozilla Firefox dans son ancienne technologie XUL. Le projet Waterfox a été initié par Alex Kontos en 2011, et est activement développé en version 64 bits sous Windows, sous GNU/Linux et sous MacOS, pour permettre un maximum de liberté de personnalisation (extensions, etc.) sans les fonctionnalités de pistage de Mozilla Firefox :

• Désactivation du sous-programme Encrypted Media Extensions (EME) de Firefox qui permet le verrouillage numérique des données (DRM) sans le contrôle de l'utilisateur (programme privateur)
• Suppression du sous-programme Pocket (read it later) de Firefox qui centralise sur un serveur toutes les pages web que l'internaute souhaite lire ultérieurement…
• Suppression du sous-programme de télémétrie Firefox
• Suppression de la collecte de données Firefox
• Suppression du profilage de démarrage Firefox
• Suppression des tuiles sponsorisées dans le nouvel onglet Firefox

Waterfox est livré avec l'interface Australis qui a été celle de Mozilla Firefox entre le 29 avril 2014 (Firefox 29) et le 13 novembre 2017 (Firefox 56) et qui, suivant la mode lancée par Google Chrome, a détaché les onglets de leur contenus respectifs en les déplaçant au-dessus de la barre d'adresse.
Le programme Waterfox est multilingue mais pas son installateur. Au premier démarrage du logiciel, il faut donc commencer par configurer la langue "French" :
Menu Outils > Options (ou Édition > Préférences) > Onglet Général > Section "Locale Select" : Sélectionner "French".
Quant-au dictionnaire orthographique français, il doit être télécharger depuis la page page Mozilla officielle.

Par défaut, Waterfox est fourni avec le métamoteur de recherche Ecosia. Cette société est un collecteur de fonds pour des associations de plantation d'arbres au Burkina Faso, au Pérou et à Madagascar, grâce à l'argent que lui verse Yahoo, Bing et Google en échange de l'espionnage des données comportementales des internautes. Heureusement, il est également livré avec les moteurs de recherche éthiques Qwant, Startpage, DuckDuckGo, Disconect et Findx.

Depuis la version 55.2.2 du 10/10/2017 (annonce officielle), Waterfox et Firefox peuvent fonctionner simultanément parce que Waterfox possède son propre répertoire de configuration (profils utilisateurs). Celui-ci est situé dans $HOME/Library/Application Support/Waterfox/ sous MacOS, dans $HOME/.waterfox/ sous GNU/Linux et dans %APPDATA%\Waterfox\ sous Windows.

Waterfox peut (et doit) être téléchargé depuis sa page officielle : waterfoxproject.org/downloads

Toutes les anciennes extensions de Firefox (même les très anciennes) peuvent être facilement recherchées et installées dans Waterfox après installation de l'extension Classic Add-ons Archive hébergé par le dépôt Microsoft GitHub. La dernière version est téléchargeable ici : github.com/JustOff/ca-archive/releases/latest.

Démarrage en mode sans échec :
Si une extension provoque un dysfonctionnement de Waterfox, il faut démarrer celui-ci en mode sans échec puis désinstaller cette extension. Pour démarrer Waterfox en mode sans échec, il faut démarrer le programme avec le paramètre -safe-mode. Sous Windows, cela est possible dans le terminal ou bien dans la boite de dialogue Exécuter (touche Windows + R) en entrant la ligne suivante :
"%ProgramFiles%\Waterfox\waterfox.exe" -safe-mode

Problème de (re)démarrage de Waterfox après installation d'une extension :
Sous Windows 10, j'ai remarqué que certaines extensions pouvaient empêcher Waterfox de démarrer une deuxième fois au cours de la même session utilisateur, ou bien simplement de redémarrer lorsque requis par l'activation de ces extensions. Au cours de mes tests, quitter et redémarrer la session ou Windows a été suffisant pour me permettre de démarrer à nouveau Waterfox sans rien désinstaller en mode sans échec. Ce symptôme a finalement disparu lorsque j'ai désactivé puis réactivé une par une les extensions dans un ordre différent. Je n'ai pas rencontré ce symptôme sous GNU/Linux.

Le projet Pale Moon a été initié par Mark Straver en 2009 et est activement développé en version 32 bits et 64 bits, sous Windows à partir de Windows 7, sous GNU/Linux, sous MacOS et sous Android, pour offrir un maximum de liberté de personnalisation (extensions, etc.) et de choix pour l'utilisateur, dans l'interface simple des premiers Firefox.

Pale Moon est livré avec une interface dépourvue de fioritures, basée sur celle que Mozilla Firefox affichait entre le 22 mars 2011 (Firefox 4) et le 28 avril 2014 (Firefox 28) lorsque les onglets étaient encore collés à leurs contenus respectifs.

Pale Moon et Firefox peuvent fonctionner simultanément parce que Pale Moon dispose de son propre répertoire de configuration (profils utilisateurs). Sous GNU/Linux, il se situe dans le répertoire $HOME/.moonchild productions/pale moon/. Sous Windows 7 et suivant, il se situe dans le répertoire %APPDATA%\Moonchild Productions\Pale Moon\.

Compatiblité partielle avec les extensions Firefox :
Les extensions dépendantes de l'interface Australis de Mozilla Firefox 29 à 56, ou bien qui dépendent du kit de développement logiciel Jetpack/SDK ou encore dont l'architecture est au format WebExtension (Firefox 57 et suivants) sont incompatibles avec Pale Moon. Le logiciel Waterfox et son interface plus récente représente une bonne alternative si une extension Firefox n'est pas compatible avec Pale Moon, à condition qu'elle ne soit pas au format WebExtension. Quoi qu'il en soit, Pale Moon dispose de son propre dépôt d'extensions situé à l'URL suivante :
addons.palemoon.org/extensions.

Pale Moon peut (et doit) être téléchargé depuis son site officiel : palemoon.org (Page officielle de téléchargements)

Toutes les anciennes extensions de Firefox (même les très anciennes) peuvent être facilement recherchées et installées dans Pale Moon après installation de l'extension Classic Add-ons Archive hébergé par le dépôt Microsoft GitHub. La dernière version est téléchargeable ici : github.com/JustOff/ca-archive/releases/latest.

Installation sous Windows 64 bits :
Dans un Windows 64 bits au démarrage du programme d'installation "Pale Moon Web-installer" (palemoon-websetup.exe), il faut d'abord sélectionner "Advanced Install" afin que l'installateur interroge le serveur pour connaître la dernière version disponible du logiciel, à la fois en 32 bits et en 64 bits. Au niveau de la ligne "64-bit version: x.y.z (x64) 64-bits", il faut cliquer sur le bouton Download. Lorsqu'un message avertit que certaines extensions pourraient être incompatibles avec la version 64 bits et demande "Are you sure you want to install this version?", il faut valider en cliquant sur Yes, puis continuer l'installation comme n'importe quel logiciel libre (Next, next, Finish…).

Configuration du logiciel en français :
Pale Moon est monolingue (anglais) : les autres langues doivent être post-installées en tant qu'extensions. Cette opération est facilitée par l'extension "Pale Moon Locale Switcher" qu'il faut installer en visitant sa page officielle addons.palemoon.org/addon/locale-switcher (ou bien en installant l'extention Locale Switcher de Mozilla).
Cette extension installée, il faut cliquer sur son icône (située en haut à droite) puis sur "Get more Pale Moon language packs" qui redirige vers la page "addons.palemoon.org/language-packs". Sur cette page, il faut cliquer sur l'icône du drapeau français "French" qui correspond à l'adresse URL suivante :
addons.palemoon.org/?component=download&version=latest&id=langpack-fr@palemoon.org.
Enfin il faut cliquer une deuxième fois sur l'icône de l'extension "Pale Moon Locale Switcher" puis sur "fr - Français" et valider le redémarrage du logiciel. En outre, il peut être intéressant d'installer le Dictionnaire orthographique français depuis le site officiel Mozilla.

Attention aux mises à jour des versions Pale Moon portable
Le sous-programme de mise à jour de Pale Moon portable pour Windows ne peut mettre à jour qu'une partie du produit. Il est donc recommandé de télécharger la nouvelle version portable quand elle est disponible.

Sous GNU/Linux à la date de novembre 2017, la version tarball – version portable du logiciel qui est installée par le programme Pale Moon for Linux Installer – ne comporte pas de sous-programme de mise à jour. Cette fonctionnalité est en développement. Afin que Pale Moon soit mis à jour par le même processus que celui du système d'exploitation GNU/Linux, il est donc recommandé d'ajouter à la configuration système, le dépôt Pale Moon tierce-partie correspondant à la distribution GNU/Linux idoine, comme indiqué sur cette page officielle : linux.palemoon.org.

Démarrage en mode sans échec :
Si une extension provoque un dysfonctionnement de Pale Moon, il faut démarrer celui-ci en mode sans échec puis désinstaller cette extension. Pour démarrer Pale Moon en mode sans échec, il faut démarrer le programme avec le paramètre -safe-mode. Sous Windows, cela est possible dans le terminal ou bien dans la boite de dialogue Exécuter (touches Windows R) en entrant la ligne suivante :
"%ProgramFiles%\Pale Moon\palemoon.exe" -safe-mode
Mais s'il s'agit d'un Pale Moon 32 bits dans un Windows 64 bits, il faut au contraire entrer la ligne suivante :
"%ProgramFiles(x86)%\Pale Moon\palemoon.exe" -safe-mode

• Liens officiels :
  • Télécharger Mozilla Firefox : mozilla.org/fr/firefox/
  • Portail des extensions Firefox de la fondation Mozilla : addons.mozilla.org/fr/firefox/extensions/
  • wiki.mozilla.org/RapidRelease/Calendar
  • wiki.mozilla.org/Releases
  • wiki.mozilla.org/Security/Contextual_Identity_Project/Containers
  • support.mozilla.org/fr/kb/modernisation-technologie-modules-firefox
• Liens non officiels :
  • Firefox version history
  • List of Firefox extensions
  • Liste des commandes about de Firefox par Pascal Chevrel
  • Logiciel gratuit SpeedyFox pour optimiser sous Windows les bases de données SQLite de Firefox¹⁶⁾

• À propos des entêtes HTTP :
  • openclassrooms.com > Les requêtes HTTP (cours)
  • alsacreations.com > Voir et modifier les en-têtes HTTP (cours)
  • Site de David Grove > Show HTTP Request Headers (avec explications des entêtes)
  • Site de Alan Kennedy > HTTP header check
  • whatismybrowser.com > What HTTP headers is my browser sending?
  • alwaysdata.com > Entête HTTP d'une page web
    (permet de lire les entêtes renvoyés par un serveur web sans visiter cette page dans le navigateur)